Un grand vin aux origines anciennes…
Les premières vignes, dont on a retrouvé la trace en vallée d’Aspe, furent des lambrusques aux fruits charnus, sucrés et tanniques, qui firent le régal des hommes de la préhistoire.
La civilisation gallo-romaine verra l’extension du vignoble en Béarn et les premières exportations furent le fait des Vikings.
Les débuts d’organisation apparurent au Moyen Age, avec la frappe à Morlaàs, alors capitale du Béarn, d’une monnaie destinée au commerce des vins et, dès le XIème siècle la réglementation des opérations de récoltes, vinification et commercialisation.
L'APOGÉE...
C’est à partir du XVIème siècle, qu’encouragé et développé par la maison de Navarre, le Jurançon acquis sa notoriété.
Jeanne d’Albret s’attacha à l’amélioration de l’encépagement de son vignoble situé aux alentours du château de Pau.
Son père Henri d’Albret immortalisa la cérémonie du baptême en frottant les lèvres de son petit fils, le futur roi Henri IV, avec une gousse d’ail puis les humectant avec du Jurançon.
Cette tradition destinée à donner force, santé et tempérament s’est perpétuée dans la maison de France lors de chaque baptême royal.
Au XVIIIème siècle, le vignoble Jurançonnais d’une superficie de 5577 hectares est florissant. L’exportation bat son plein, par Peyrehorade sur l’Adour, puis Bayonne à destination de l’Angleterre et de la Hollande.
Jeanne d’Albret s’attacha à l’amélioration de l’encépagement de son vignoble situé aux alentours du château de Pau.
Son père Henri d’Albret immortalisa la cérémonie du baptême en frottant les lèvres de son petit fils, le futur roi Henri IV, avec une gousse d’ail puis les humectant avec du Jurançon.
Cette tradition destinée à donner force, santé et tempérament s’est perpétuée dans la maison de France lors de chaque baptême royal.
Au XVIIIème siècle, le vignoble Jurançonnais d’une superficie de 5577 hectares est florissant. L’exportation bat son plein, par Peyrehorade sur l’Adour, puis Bayonne à destination de l’Angleterre et de la Hollande.
L'APOGÉE...
UNE PÉRIODE DIFFICILE…
Vers la moitié du XIXème siècle, plusieurs crises frappèrent le vignoble : crise économique avec le déclin du négoce exportateur frappé par le protectionnisme, crise de l’oïdium en 1852 puis du phylloxéra à partir de 1882.
Elles entrainèrent une diminution importante des surfaces plantées.
La guerre de 1914 et l’exode rural affaiblirent à nouveau le vignoble des rois de Navarre.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, les vignes ont régressé de plus de 60 % et le vin ne se vend plus.
La production est alors très dispersée et le morcellement excessif ne permet pas l’organisation d’une production de qualité suivie et constante.
Elles entrainèrent une diminution importante des surfaces plantées.
La guerre de 1914 et l’exode rural affaiblirent à nouveau le vignoble des rois de Navarre.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, les vignes ont régressé de plus de 60 % et le vin ne se vend plus.
La production est alors très dispersée et le morcellement excessif ne permet pas l’organisation d’une production de qualité suivie et constante.
UNE PÉRIODE DIFFICILE…
LA RENAISSANCE…
C’est en1936 que le Jurançon est classé A.O.C (appellation d’origine contrôlée).
Dans les années 1950, les producteurs rendirent tout son prestige à cette appellation.
Aujourd’hui, le Jurançon constitué de 1200 hectares retrouve alors la place qui est la sienne au sein des grands vins blancs de France.
Le travail, la réussite de quelques millésimes exceptionnels assurent vendanges après vendanges, des produits de grande qualité.
En 1975, le Jurançon Sec est à son tour classé A.O.C.
Dans les années 1950, les producteurs rendirent tout son prestige à cette appellation.
Aujourd’hui, le Jurançon constitué de 1200 hectares retrouve alors la place qui est la sienne au sein des grands vins blancs de France.
Le travail, la réussite de quelques millésimes exceptionnels assurent vendanges après vendanges, des produits de grande qualité.
En 1975, le Jurançon Sec est à son tour classé A.O.C.
LA RENAISSANCE…